Oui et non.
C’est une question d’échelle et de finesse.
Tu parles de casier judiciaire. Il faut faire des choses graves pour en arriver là.
Dans ce cas on parle d’actions banales.
Je suis dérangé que des institutions privées aient autant d’influence sur les masses, à une aussi large échelle.
Sans compter l’enjeu politique : quelle marge de manœuvre reste aux citoyens ?
Que se passera-t’il quand un gouvernement beaucoup plus radical prendra le pouvoir ?

Je me demande si la résistance aurait pu exister avec tous les outils de surveillance qui existent aujourd’hui. Je ne le crois pas, et ça ne me rassure pas vraiment...

L'exemple du casier judiciaire est surement un peu extrême, mais on reste en France assez frileux de ce type de notations, et c'est l'exemple qui met venu rapidement en tête. L'idée que je voulais en ressortir c'est que nos actions hors d'internet ont des conséquences.

Le problème c'est que ces institutions privées sont déjà surpuissante, et en réalité, il n'y a aujourd'hui pas grand chose qui peut les arrêter. Même les pays ont du mal à faire face, l'exemple du moment étant le procès antitrust de Facebook, qui pour l'occasion s'est allié à Google... ^^

Au niveau Politique, c'est une excellente question ! Pour ce qui est de la marge de manœuvre des citoyens, cela dépend de ce qui est intégré dans cette notation, est-ce que toute la navigation compte ? Seulement certain élément ? Est-ce que c'est la paiement ou non de ses abonnements en ligne ? La vente d'objet ?

Pour la résistance, je suis plutôt du genre défaitiste ! Mais pour le coup, je pense que oui, les personnes se seraient organisé autrement, rappelons-nous qu'à l'époque il n'y avait même pas Internet et que le téléphone passé par des centres d'appels (si je ne me trompe pas).

Aujourd'hui, il est "très simple" de surveiller une plateforme comme Facebook, mais il est très difficile de suivre toutes les mini plateformes qui sortent tous les jours.